Muriel Devenir héros de roman n’est pas du goût de tout le monde. Lorsque parut mon premier livre, « Et Rose elle a vécu », je m’empressai de l’envoyer aux copines de classe dont j’avais conservé l’adresse, puisque j’y évoquais notre passé commun. Partant...
Lire la suiteCamping L’été, comme la ville était trop suffocante, nous dressions notre tente dans un camping au bord de la mer, à une vingtaine de kilomètre de Beyrouth. J’y restais de début juin à fin septembre avec mes deux loupiots. Alex partait à l’aube et nous...
Lire la suiteEn l'honneur du salon de livre, un petit souvenir attendri : le stand Florent Massot, en 1997. A l'avant-plan, Jean Rollin entouré de ses auteures, et à l'arrière, Alain Venisse et Florent Massot en personne. Le tout sous l'œil goguenard de Raymond A...
Lire la suiteCamping 2 Parmi les habitués du camping des Colombes, il y avait Costa, un Grec d’une trentaine d’années, bon vivant, grande gueule et cul-de-jatte. Enfant, un tram lui était passé dessus, tranchant net ses membres inférieurs. Il vivait ce handicap avec...
Lire la suitePataquès Sur les conseils d’une lectrice, je me suis amusée à répertorier tous mes livres refusés. J’en ai trouvé beaucoup. Au moins la moitié de ma production. Mais le plus joli exemple est très certainement « La Bibliothécaire ». Au temps où nous «...
Lire la suiteLe visage de l’échec Et tiens, en parlant du Fleuve Noir, un petit souvenir oublié me revient. C’était au temps de la collection « Frayeur ». Jean Rollin, dont le planning prévoyait quatre bouquins par mois, craignait d’être pris de court malgré ce qu’il...
Lire la suiteP’tite boutique des horreurs En 1985, nous vivions, Sylvain, Mélanie et moi, dans 27 mètres carrés. Il était donc exclu d’avoir des animaux, ce qui désolait ma fille, alors âgée de sept ans. Hormis peut-être des poissons rouges... Un couple de cyprins,...
Lire la suiteLe kidnappeur Au Thier-à-Liège, avec le grand Louis (il avait dix ans et moi à peine sept), nous aimions beaucoup jouer au kidnapping. J’installais mes poupées sur la terrasse, bien alignées en rang d’oignons, et je partais soi-disant faire les courses....
Lire la suiteAppelez-moi Théofille Vers neuf ans, j’ai commencé à écrire des poèmes. Celui que j’estimais le plus réussi s’intitulait « Le pays de mes amours » et commençait ainsi : De la verdure toute fraîche Aux arbres de bonnes pêches Là-bas le jardinier qui bêche...
Lire la suiteVocation infirmière Suite à mes novélisations de la série l’Instit (1997-1999), une maison de production de téléfilms me contacte. Son but avoué : surfer sur la mode des thèmes sociaux. — Nous souhaitons, m’explique la jeune femme que j’ai au bout du...
Lire la suite