Le sale air de la peur Dans la littérature et le cinéma fantastiques, les chiens sont doués de perceptions extra-sensorielles. Si un esprit maléfique rôde dans les parages, ils le détectent immédiatement et, par leur attitude, nous révèlent sa présence....
Lire la suiteR.M.I. Dans le courant des années 80, sur mes conseils, Sylvain, sans travail ni revenus, se résout à s’inscrire au R.M.I. Muni du dossier opportun — et après une attente de deux heures et des broutilles —, il se présente au guichet pour formuler sa requête....
Lire la suiteLe chapelet C’était une manie, chez mes parents. Pire, même : un tic. Dès qu’ils avaient un moment libre, ils récitaient le chapelet. A deux voix, s’il vous plaît ; trois quand ils parvenaient à m’entraîner dans la combine. Promenades à pied ou en voiture,...
Lire la suiteAlimentaire, mon cher Watson ! (suite) En parlant d’abrutis, tiens ! Un jour, Frédéric, qui occupe mon ancien appartement, me téléphone : — Y a deux bonshommes qui te cherchent : ils ont terrifié la concierge. Devant mon ahurissement, il pouffe de rire...
Lire la suiteAlimentaire, mon cher Watson Le succès de l’Instit* me classa d’office dans les novélistes performants, ce qui m’arrangeait bien. D’abord, parce que je maîtrisais à fond le procédé, et surtout parce que ce travail, commandé par les éditeurs, était suivi...
Lire la suiteKarnaval Adolescente, je raffolais de la Laetare. Ce jour-là, jour de carnaval, tout Stavelot était en liesse. Ma marraine, qui vivait dans cette petite ville des Ardennes belges, m’invitait chaque année pour le fameux week-end. En fait, ce n’était pas...
Lire la suiteÔ ménopause, jardin d'Éden ! Nous nous sommes souvent fait la réflexion, avec les copines : à chaque fois qu’on a un rencard (mais un vrai, hein ! Un qui compte ; avec le futur homme de notre vie, par exemple), nos ragnagnas débarquent à l’improviste....
Lire la suiteL'amant Ça a été le rêve de toute mon enfance, ça : que ma mère ait un amant. Primo, parce que ce « faux pas », comme on disait alors, m’eût libérée du joug de sa perfection — qu’elle ne cessait d’opposer à mes propres défauts, jugés par elle insupportables....
Lire la suiteUn long dimanche de fiançailles Shabazz* était fleur bleue. Un indécrottable romantique qui pleurait devant les films d’amour et se voyait déjà, couronné d’arums et de lys, passer la bague au doigt d’un chaste fiancé. Un jour, une petite annonce dans...
Lire la suiteBlague d'outre-tombe Michel avait un grand ami surnommé « le Lutin ». Écrivain, humoriste, dessinateur, poète, ce quinquagénaire solitaire, planqué dans sa Drôme natale, avait constamment le bon mot à la bouche (au clavier, plutôt, car nous communiquions...
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