Rêve brisé Durant nos premières années de vie commune, Sylvain et moi étions fauchés. Mais ce qui s’appelle fauchés, hein ! Une fois le loyer payé, il nous restait à peine de quoi acheter des nouilles chez Ed, et encore... Un jour, en me baladant dans...
Lire la suiteLa minute de volupté Allez, une fois n’est pas coutume : aujourd’hui, je ne vous raconterai pas un événement honteux, mais plutôt une revanche follement jubilatoire. En 2000, « J’irai dormir au fond du puits », paru chez Grasset-jeunesse, obtient le Prix...
Lire la suiteBombe sexuelle L’amour en chaussettes , quel souvenir ! Le projet était parti d’un gag potache entre l’éditeur Thierry Magnier et moi. — J’ai toujours eu envie d’écrire un bouquin de cul pour les gosses, m’étais-je écriée, un jour où nous buvions un coup....
Lire la suiteLa contestataire Mai 1977. Une réunion de travail ordinaire à l’Echo des Savanes, présidée par M., le rédacteur en chef, flanqué de son psy. Dans l’assistance, des dessinateurs(trices), des rédacteurs(trices), un photographe, un philosophe, Alex et moi....
Lire la suiteLe commissaire et Arthur Rimbaud Mes parents, petits commerçants des faubourgs de Bruxelles, avaient une caravane. C’était leur bol d’air pur, leur maison de campagne. Ils louaient à l’année un emplacement dans un sinistre camping de Waterloo, et qu’il...
Lire la suiteDiscrimination positive Quand j’étais en pension à Jupille (voir rubrique 21), je passais les week-ends chez mon oncle et ma tante, au Thier-à-Liège. Un dimanche midi, l’aîné de mes cousins, qui avait fait son service militaire au Congo, invite un copain...
Lire la suiteGargouille En 1994, Jean Rollin lance la collection Frayeur, au Fleuve noir. Une collection rouge pour vos nuits blanches, selon le slogan en vigueur. Dans la première fournée, il y a mon « Asylum », puis dans la seconde, « Gargouille ». Voyant que je...
Lire la suiteLe polichinelle À dix-sept ans et des poussières, je perds mon innocence dans les bras d’un relieur de trente ans mon aîné. Parce qu’il ressemble à Georges Brassens, eh oui. Et surtout parce qu’il incarne les valeurs opposées à celles de mes parents....
Lire la suiteLa censure et moi, c’est une vieille histoire... En 1989, Claude G., mon éditeur chez Syros, passe à la concurrence — c'est-à-dire qu'il devient directeur de Page Blanche, chez Gallimard. Belle promotion pour lui... et pour moi, puisqu'il me commande...
Lire la suiteMon âme est une porcherie En 1996, Frayeur s’arrête. Jean Rollin quitte le Fleuve Noir pour les éditions Florent-Massot où il crée la collection « Poche-revolver fantastique ». Après quelques publications (dont l’inoubliable « Je suis venu te dire que...
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