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écrivaine pour la jeunesse, surtout, et pour les adultes aussi un peu.

GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 46

GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 46

Rêve brisé Durant nos premières années de vie commune, Sylvain et moi étions fauchés. Mais ce qui s’appelle fauchés, hein ! Une fois le loyer payé, il nous restait à peine de quoi acheter des nouilles chez Ed, et encore... Un jour, en me baladant dans...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 47

La minute de volupté Allez, une fois n’est pas coutume : aujourd’hui, je ne vous raconterai pas un événement honteux, mais plutôt une revanche follement jubilatoire. En 2000, « J’irai dormir au fond du puits », paru chez Grasset-jeunesse, obtient le Prix...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 48

Bombe sexuelle L’amour en chaussettes , quel souvenir ! Le projet était parti d’un gag potache entre l’éditeur Thierry Magnier et moi. — J’ai toujours eu envie d’écrire un bouquin de cul pour les gosses, m’étais-je écriée, un jour où nous buvions un coup....

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 49

La contestataire Mai 1977. Une réunion de travail ordinaire à l’Echo des Savanes, présidée par M., le rédacteur en chef, flanqué de son psy. Dans l’assistance, des dessinateurs(trices), des rédacteurs(trices), un photographe, un philosophe, Alex et moi....

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 50

Le commissaire et Arthur Rimbaud Mes parents, petits commerçants des faubourgs de Bruxelles, avaient une caravane. C’était leur bol d’air pur, leur maison de campagne. Ils louaient à l’année un emplacement dans un sinistre camping de Waterloo, et qu’il...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 51

Discrimination positive Quand j’étais en pension à Jupille (voir rubrique 21), je passais les week-ends chez mon oncle et ma tante, au Thier-à-Liège. Un dimanche midi, l’aîné de mes cousins, qui avait fait son service militaire au Congo, invite un copain...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 52

Gargouille En 1994, Jean Rollin lance la collection Frayeur, au Fleuve noir. Une collection rouge pour vos nuits blanches, selon le slogan en vigueur. Dans la première fournée, il y a mon « Asylum », puis dans la seconde, « Gargouille ». Voyant que je...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 53

Le polichinelle À dix-sept ans et des poussières, je perds mon innocence dans les bras d’un relieur de trente ans mon aîné. Parce qu’il ressemble à Georges Brassens, eh oui. Et surtout parce qu’il incarne les valeurs opposées à celles de mes parents....

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 54

La censure et moi, c’est une vieille histoire... En 1989, Claude G., mon éditeur chez Syros, passe à la concurrence — c'est-à-dire qu'il devient directeur de Page Blanche, chez Gallimard. Belle promotion pour lui... et pour moi, puisqu'il me commande...

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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 55

Mon âme est une porcherie En 1996, Frayeur s’arrête. Jean Rollin quitte le Fleuve Noir pour les éditions Florent-Massot où il crée la collection « Poche-revolver fantastique ». Après quelques publications (dont l’inoubliable « Je suis venu te dire que...

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