Pédophile, poil aux cils Nouvellement installée dans un petit village d'une centaine d'habitants, j'éprouvais le besoin de me faire des amis — normal : l'homme est un animal social, et moi en particulier, bien que je sois une femme. Or, j'avais pour voisin...
Lire la suiteEmbrasse-moi, idiot ! Peu de temps après le pénible épisode qui précède, je me rends au musée de Gaillac, voir une exposition des œuvres de Camille Claudel. Ma copine Julia m’accompagne. On descend dans la crypte du musée, aménagée pour l'occasion, on...
Lire la suiteVoir Pif et mourir Mes fils étaient, dans leur enfance, des lecteurs fanatiques de Pif gadjet — et cela d'autant plus que leurs parents y travaillaient. Nous pondions, Alex et moi, des jeux au kilomètre pour tous les "petits formats" des éditions Vaillant...
Lire la suiteL'odeur du pénis Nous étions toute une tablée, ce jour-là, dans le restaurant chinois : mon ami Sylvain, Alex mon ex, nos deux petites-filles, Nina et Barbara, respectivement âgée de six et dix ans, mon frère Claude, vénérable vieillard à barbe blanche,...
Lire la suiteLa baignoire de l'horreur Cette mésaventure ne m'est pas arrivée à moi, mais à la chair de ma chair — ce qui, somme toute, revient au même, surtout vu l'âge qu'avait à l'époque la dite chair ; un âge où le cordon ombilical n'est point encore coupé. A...
Lire la suiteLa prison L’année de ma sixième, mes parents m’avaient mise en pension à Jupille, près de Liège, chez les chanoinesses de Saint-Augustin. Le lieu était splendide mais d’un sinistre achevé. La rumeur affirmait que c’était dans cet ancien château, transformé...
Lire la suitePremier baiser Je venais d’avoir treize ans, et sur la route des vacances, mes parents s’étaient arrêté en Alsace, chez des amis. Ce couple d’une cinquantaine d’années — appelons-le M. et Mme Baum — accueillait pour l’été son petit-fils François, garçonnet...
Lire la suiteLulu Panty Avril 1982. Dargaud rachète Charlie mensuel et sollicite Siné. Ce dernier, qui n’a jamais fait de BD, me propose de devenir sa scénariste, ce qui donne naissance à Lulu Panty, petite bonne femme rigolote, féministe, mauvais genre, et fervente...
Lire la suite. Le cheval dans la vitrine Beyrouth, 1965. Récemment débarquée avec mon bébé de quelques semaines, je cherche du travail. Par l’interrmédiaire d’un ami, j’apprends que Joseph Fattal, directeur d’une agence de design très sélect, a besoin d’un « concepteur...
Lire la suiteL’Arlequin dans la vitrine Joseph Fattal est de bonne composition. Après une engueulade maison, il se déclare prêt à passer l’éponge, et pour cause : une boutique de vêtements chics vient de lui passer commande d'un étalage. Voilà une chance unique de...
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