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                                            Mensonge d'une nuit d'été

     

             Rien n’allait plus, entre Alex et moi. Après une quinzaine d’années de vie commune, la routine, les petits désaccords et les problèmes de fric avaient eu raison de notre amour. Du coup, j’étais en manque, et compensais mes frustrations en rêvassant comme une ado.

             Cet été-là, invités par des amis qui vivaient dans les Cévennes, nous logions sous la tente au beau milieu d’un bois. Or, pure coïncidence, nos hôtes traversaient, eux aussi, une crise de couple, de sorte que Christophe, bûcheron de son état, fuyant le domicile conjugal, s’était aménagé un logement sommaire dans la petite cabane où il rangeait ses outils. Il n’en fallait pas plus pour que mon imagination galope… Mettez-vous un instant à ma place : Alex dormait, moi pas. Assise devant la tente, je fumais en écoutant les murmures de la nuit et, telle Lady Chatterley, émoustillée par le brame d’un garde-chasse en rut, j’imaginais Christophe avec son torse brun, ses épaules musclées, sa barbe de trois jours, tournant dans sa cabane comme un lion en cage. Si on ajoute à ça les lueurs de la pleine lune qui filtraient entre les branchages, le chant des grenouilles dans l’étang voisin, et le hululement feutré des hiboux, rien ne manque au décor. Rien… sauf les protagonistes : la lady Chatterley à la petite semaine (c’est-à-dire moi) et le bel animal qui faisait battre son cœur.

             Il fallait sans tarder réparer cette lacune. Perdant toute retenue, je me glissai furtivement dans la végétation pour gagner à pas de loup la clairière de l’esseulé.

             Par chance, une lanterne suspendue à un arbre m’en indiquait l’emplacement (sans quoi, je me serais sûrement perdue dans le noir). Se trouvait-elle là à mon intention ? Je me plus à le supposer.

             « Christophe a-t-il deviné mes sentiments ? me demandais-je, en proie à un émoi qui allait crescendo. Les partage-t-il ? Attend-il ma visite dans la fièvre du désir, prêt à m’ouvrir les bras dès que j’apparaîtrai ? »

               J’en frissonnais d’avance, m’efforçant de zapper la somme d’emmerdements à laquelle  m’exposerait cette escapade nocturne si elle venait à se savoir. (Alex était jaloux et la femme de Christophe, encore plus).

             Parvenue au terme du périple, j’hésitai longuement. Que faire ? Suivre mon impulsion et gratter à la porte, quitte à bousiller deux ménages ? Ou attendre sagement le lever du jour pour regagner ma tente, sans m’être livrée à de folles débauches ?

             Le dilemme fut cruel, les tergiversations nombreuses et virulentes, mais au terme d’un combat douloureux, le bon sens triompha. L’aube me trouva couchée auprès de mon mari.

             — Vous avez bien dormi ? s’enquit Christophe, en nous apportant le café. Moi, je n’ai pas fermé l’œil : une bête a rôdé autour de ma cabane la moitié de la nuit. J’ai même failli lui tirer dessus, parce que les sangliers pullulent, dans le coin, et un cuissot au barbecue, miam ! Mais quand je suis sorti, elle avait disparu. Tant mieux pour vous, remarquez : les coups de feu vous auraient certainement réveillés !

     

             Nom de nom, un peu plus, je prenais du plomb dans la cervelle !

     


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                                                     Les visiteurs du soir

     

             En 1971, le magasin Conforama du boulevard Barbès inaugura, à grand renfort de pub, son buffet campagnard nocturne. C’est-à dire que cinq jours sur sept, il restait ouvert jusqu’à vingt-deux heures, avec restauration gratuite sur place. Une grande table dressée au rez-de-chaussée mettait à la disposition des visiteurs tardifs du pain, des charcuteries, du fromage, des boissons ; il suffisait de pousser la porte vitrée et de se servir. J’ignore si cette initiative, ma foi fort sympathique, eut un véritable impact sur les ventes, mais elle nous rendit un fier service. Arrivés en France depuis peu, nous tirions, comme on dit, le diable par la queue. Cette invitation tombait donc à pic, d’autant que nos mômes mangeaient comme quatre, et en avaient ras le fion des nouilles premier prix au concentré de tomate. Sans le moindre scrupule — puisque la voix des ondes nous y invitait avec insistance — nous prîmes donc pension dans cette bonne auberge.

             Chaque soir, à l’ouverture, nous déboulions tous les quatre, affamés. Fallait voir les loupiots se ruer sur les agapes pour entasser, entre deux tranches de pain généreusement beurré, pâté, rillettes, jambon et saucisson, puis ouvrir un bec trois fois grand comme eux pour y enfourner l’énorme sandwich. C’était un art dans lequel ils excellaient et un spectacle dont nous ne nous lassions guère…

             Quand notre nichée était rassasiée, c’était à notre tour de « faire le plein », — mais de rêve, cette fois. Laissant Fred et Olive courir dans les travées, nous allions, main dans la main,  choisir  nos futurs meubles. Rayon haut de gamme, bien entendu. Tant qu’à fantasmer autant que ça en vaille la peine ! Affalés dans de luxueux canapés design, nous jouions à « être chez nous », et cela nous rendait heureux.

             Hélas les meilleures choses ont une fin. Car ce jeu qui nous plaisait tant, nos gamins voulurent y participer, et nous n’eûmes pas le cœur à les en empêcher. Puisqu’en quelque sorte nous étions « chez nous », un soir, armés de leurs casse-croûte, ils vinrent se blottir entre papa et maman pour un p’tit chahut familial grandeur nature. Résultat : des fous-rires, des chatouilles, des bisous, des roulés-boulés dans les coussins… et un salon de cuir émeraude à 30.000 frs salement maculé de gras.

             L’arrivée d’un vendeur escorté d’un vigile mit fin à ces débordements, et, constat des dégâts à l’appui, nous nous fîmes éjecter manu militari.

             Nous fûmes désormais interdits de séjour dans le palais des délices et condamnés aux nouilles à la tomate jusqu’à perpète.

            


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                                                 Vos gueules, les critiques !

     

             Je vous entends d’ici : « Mais on ne peut pas refuser les critiques, voyons ! Elles sont constructives ! » Ah bon ? Première nouvelle. Et elles construisent quoi, s'il vous plaît ?

             Celui qui crée se met en danger. Il dénude son âme et offre ses tripes à tout venant. S'autoriser à cracher dedans, c'est constructif ?

             Toute opinion étant, par essence, subjective, à quelle sorte de "constructivité" peut-on prétendre ? Le critique s'attend-il à ce que l'auteur, à la lueur fulgurante de ses remarques, découvre enfin sa voie ? Qu'il se renie subitement, après cette Révélation ? Bref, qu'il modifie sa propre perception des choses au profit de celle d'un inconnu ? Et pourquoi cet inconnu-là plutôt qu'un autre ? Il y a autant de subjectivités que de lecteurs ; où irions-nous si chacun d'entre eux apportait son grain de sel « constructif » à l'édifice ?

             En fait, qu'est-ce que la critique, si on y réfléchit ? Un acte de sadisme gratuit, le plus souvent. La vengeance de celui qui, pour une raison qui lui est propre, ne s'est pas « retrouvé » dans une œuvre et le fait payer à son auteur, acculant ce dernier à deux extrémités : encaisser en silence (en feignant une indifférence dont personne n'est dupe), ou se justifier (depuis quand un auteur doit-il "justifier" ce qu'il crée, comme s'il s'agissait d'un délit ?). Dans les deux cas, « l'accusé » morfle, et salement.

             Je ne vois vraiment rien de constructif là-dedans !

             Récemment, lors d'une animation en province, une documentaliste a cru bon de me remettre, sous forme de rédactions, quelques critiques d'élèves de quatrième. J'étais à même d'assumer ça, n'est-ce pas ? C'est insensible, un écrivain ; caparaçonné comme un chevalier du Moyen-Age ! Et quand un gamin de 14 ans se permet de lui jeter au visage, avec la bénédiction de ses enseignants : « Votre livre est dénué de tout intérêt, aussi bien dans l'histoire, mauvaise, que dans le style, enfantin. Quand on ne sait pas écrire, on change de métier », ça lui glisse dessus ! Ben voyons...

              Je tiens à préciser que, dans ce cas de figure, je ne mets pas les gosses en cause. On leur dit : « Allez-y ! », ils y vont, et avec l'inconscience de leur âge. C'est le manque de discernement des adultes, leur octroyant le droit de piétiner aussi allègrement le travail d'autrui, qui me sidère.

             Et je ne parle pas des affligeants articles de ces mêmes adultes, s'improvisant journalistes pour vomir leur fiel dans des revues « inter C.D.I. » comme il en naît aujourd'hui par dizaines, aux quatre coins de la France !

             « Mais alors, si on ne peut ni le critiquer ni le sanctionner, que fait-on d'un livre qu'on n'aime pas ? » me direz-vous. Ce qu'on veut. On le referme, on le fiche à la poubelle, on se torche avec au besoin. Mais on ne le renvoie pas dans la tronche de l'auteur. Ça, c'est inacceptable. Vous trouvez une œuvre ennuyeuse, incompréhensible, malsaine, sans intérêt ? N'en parlez pas. Votre silence sera aussi éloquent qu'une bordée d'insultes, mais fera moins de dégâts. J'ai connu des génies tués dans l'œuf par des paroles malveillantes. Des gens bourrés de talent qu'une critique imbécile a fait taire à jamais...

             Alors, par pitié, que vous soyez gamin, journaliste, libraire ou enseignant, un peu de modestie : votre vérité n'est pas universelle, elle ne concerne que vous. Si un livre (ou un film, ou une pièce de théâtre, ou un tableau... la liste n'est pas exhaustive) ne vous plaît pas, OUBLIEZ-LE. Laissez-le vivre sa vie en-dehors de vous, sans vous ériger en juge ou en censeur. Cette attitude se nomme le respect, et ça, au moins, c'est constructif !

     


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                                     Titres de noblesse

     

             — Comment trouves-tu tes titres ? me demande-t-on souvent.

             — Pas trop mal, dans l’ensemble.

             — Non, ce que j’ai voulu dire, c’est : « De quelle manière trouves-tu tes titres ? »

             — Oh, c’est une aventure différente à chaque fois. Ce serait trop long à décortiquer. D’autant qu’il y a souvent plusieurs titres par livre…

             — Plusieurs titres ?

             — Hélas oui : le mien, qui « colle » au texte, le caractérise, en exprime la substance, et celui retenu par l’éditeur après moult négociations.

             — L’éditeur ? Encore lui ?

             — Je me répète, je sais, mais aborder ce thème titille mes rancœurs, et, quelque part, ça me libère. J’ai fermé ma gueule pendant si longtemps, par crainte de « cracher dans la soupe » ! Maintenant que je peux enfin l’ouvrir, pourquoi m’en priverais-je ?

             — Tu es en train de me dire que les éditeurs changent les titres des livres qu’ils publient ? Comme si, lors d’une déclaration de naissance, l’employé d’état-civil refusait le prénom choisi par les parents, pour leur en imposer un autre ?

             — À peu de chose près, oui. Remarque, parfois, ils nous demandent de le faire nous-mêmes, ce qui limite les dégâts.

             — Mais ça doit être horriblement frustrant !

             — Ça l’est. Tu veux quelques exemples ?

             Mon tout premier album, paru en 1987 aux éditions Syros, s’intitulait à l’origine : Conte à vomir debout. A la demande de l’éditrice, qui craignait que ce titre rebute les parents, il a été renommé : Prince charmant, poil aux dents.

             — Quel dommage !

             — Bah, je ne m’avoue pas vaincue, rassure-toi. Voilà trente ans que je prépare ma revanche. Je travaille actuellement sur un recueil de nouvelles destiné aux adultes qui s’intitulera Contes à vomir debout. « Tout vient à point à qui sait attendre », comme aurait dit ma mère.

     

             En 2000, je propose à Fleurus-presse un court roman pour 8- 10 ans, intitulé : Tout petit, tout maigre et si courageux. Ce titre n’est pas gratuit puisqu’il dénonce, sous forme humoristique, l’une des plaies de notre époque : la dictature de l’apparence. L’éditrice, néanmoins, le rebaptise L’amoureux d’Halloween, plus vendeur selon elle. Et quand, deux ans plus tard, il paraîtra en album chez Nathan, ce sera sous le titre Mon héros d’Halloween.

     

             En 2001, Le chat des ombres sort chez Pocket, rebaptisé pour l’occasion : Le garçon qui vivait dans ma tête, sous prétexte que son titre d’origine est trop morbide. Lui succède : Brad Pitt… ou presque qui, entre-temps s’est transformé en Gazelle de la nuit  — d’une mièvrerie à couper au couteau, mais bien dans l’air du temps. Par chance, les éditions Mic-Mac le rééditent en 2011 sous un titre nettement plus bandant : L’inconnu de la ville fantôme.

             Chez Plon, mon roman fantastique Le métro, c’est l’enfer devient, à parution : La voyageuse infernale (parce que l’éditrice n’a pas compris le jeu de mots, je pense), tandis que L’adolescent de minuit se change en : Pour l’amour de Lili (qui plaira mieux aux filles, meilleures lectrices que les garçons).     

             En 2005, le troisième volet de la série Rose sort sous le titre La Rose et l’Olivier, alors qu’au départ, il s’intitulait : La Diva syrienne, dont j’aimais le parfum mystérieux.

              Un amour aveuglant, décrété trop « bateau », est publié chez Bordessoules en 1998, sous le titre : Dans la bulle de l’ange, mais reprend heureusement son titre originel quand Bragelonne le réédite en 2009.

             Bon, je m’arrête ici : la liste complète serait trop fastidieuse. Mais avant de clore le chapitre, juste un petit dernier, pour la route. En 1995, une obscure maison d’édition me publie un roman érotique intitulé Le sexe des anges que j’ai l’immense surprise de trouver en librairie sous le titre : Soumise à mon élève.

             « Il y a sûrement une erreur, me dis-je, stupéfaite. L’imprimeur a dû se mélanger les pinceaux, intervertir deux couvertures, que sais-je ?  » Mon livre ne parle ni d’élève, ni de prof, ni de soumission ; c’est un récit onirique mettant en scène deux jumeaux androgynes et bi, qui jouent de leur ressemblance pour mélanger les genres. Cependant, renseignement pris auprès de l’éditeur, l’erreur n’en est pas une. C’est un choix de marketing.

             — Ce titre contient deux mots clés, m’explique-t-il : « soumise » qui va brancher les adeptes du S.M. et « élève » qui attirera les amateurs de nymphettes. Question de sémantique, voyez ?

             — Mais il y a tromperie sur la marchandise, protestai-je avec véhémence. Les lecteurs ne seront pas dupes. Dès les premières pages, ils verront qu’on s’est moqué d’eux !

             Mes arguments naïfs ne convainquent pas l’éditeur.

             — Dans un produit de ce genre, c’est l’emballage qui compte, rétorque-t-il. Vos « lecteurs » ont acheté du rêve ; le contenu, ils s’en fichent. La plupart d’entre eux ne le liront même pas. En revanche, la femme nue sur la couverture et le titre accrocheur, ça, ils apprécieront !

             A quoi bon discuter ? Remballant mes scrupules, je pars en claquant la porte. Plutôt que d’adhérer à ce plan crapoteux, je préfère laisser tomber tout de suite…

             Il m’a fallu bien des années — et de nombreuses expériences du même ordre — pour accepter l’idée que cet éditeur-là n’était pas pire que les autres, ceux qui publient de la littérature sacralisée, de la chair à Goncourt, des essais, de futurs best-sellers. Le livre, quelle que soit sa teneur, est une denrée de consommation courante — d’ailleurs, il se vend en supermarché, d’où l’importance du packaging. Des marchands de papier, des pisseurs de copie, voilà ce que nous sommes. Quand on a compris ça, on se prend moins au sérieux. Et c’est une belle leçon d’humilité, je trouve.

     


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                                         Autopsy d'une conne

     

             Mon premier vrai roman, — d’inspiration autobiographique, comme il se doit —, date de 1982. Il me fut commandé par un fanzineux qui rêvait d’améliorer son ordinaire en publiant des livres originaux. Son but : associer un auteur plutôt humoristique et un dessinateur de bandes dessinées, afin de profiter de l’engouement bédéphile des années soixante-dix. A sa demande, et avec la promesse d’être illustrée par Edika, je me lançai donc dans un travail de longue haleine, moi qui, jusque là, m’étais contentée de courtes nouvelles, ou de papiers d’humeur dans des revues satyriques. L’expérience me plut au-delà de tout ; le résultat également, car une fois la maquette conçue, une fois les dessins incorporés dans le texte et le titre Autopsy d’une conne posé en bonne place sur la couverture, j’eus le sentiment d’avoir créé une œuvre. Mon rêve d’enfant se concrétisait : j’étais écrivain (enfin… écrivaine).

             Cette illusion fut éphémère car, au dernier moment, le projet capota.

             Bien que mon manuscrit réponde à des critères trop peu conventionnels pour l’édition classique (son format, entre autres : un petit 60.000 signes, alors qu’un livre de taille moyenne en contient le triple ; son style également, trop déjanté pour être honnête), je le proposai à Albin Michel. Refusé. Au Mercure de France, refusé. Puis à Flammarion, refusé, à Denoël, refusé, à La Découverte, refusé, chez Gallimard, refusé. Bref, en dépit de mes efforts, toutes les portes se fermèrent devant moi. Je n’étais pas taillée pour ce genre de démarche. J’avais un manuscrit, mais pas le mode d’emploi de sa publication. Pas terrible, comme début de carrière. Pas terrible du tout…

             Histoire de ne pas avoir bossé pour rien, je changeai mon fusil d’épaule. Je découpai l’intrigue en une cinquantaine d’épisodes que je lus au micro de radio Libertaire, lors de mon émission hebdomadaire. Le feuilleton eut l’heur de plaire à un auditeur, un certain Georges Méchain, vieil auteur de polars, qui me prodigua force conseils dont je fis bon usage par la suite.

             — Modifie ton titre, me dit-il ; celui-là te dessert. Le mot « conne » en couverture est anti-commercial, le mot « psy » encore plus. En gros, tu as tout faux. Et tant qu’à faire, augmente le volume du texte pour que ton roman ait une taille acceptable et qu’il puisse s’intégrer dans une collection. Sinon, à part ça, c’est parfait.

             Encouragée par ces paroles, je me remis aussitôt à l’ouvrage et renvoyai chez Denoël — qui, cette fois, l’accepta — un manuscrit de 200.000 signes, titré Et Rose elle a vécu. Par la suite, ce livre, remanié, fut repris par Grasset, puis par France-Loisirs, sous le titre : La vie en Rose. Ainsi naquit le premier tome des aventures de Rose, qui en compte cinq aujourd’hui. *

             Hélas, les deux derniers sont toujours orphelins. Rien n’est jamais acquis dans cette chienne de vie.

            

                                          * Voir chapitres 14 et 15 du présent recueil :

                              http://gudule.eklablog.com/grand-moment-de-solitude-14-tome-2-a114946282

                              http://gudule.eklablog.com/grand-moment-de-solitude-15-tome-2-a114978526

     

     


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