Foie gras Nous habitions dans le Tarn depuis quelques semaines quand un couple de voisins nous invite à dîner, avec quelques amis. Parmi eux, Jean-Pierre, charmant trentenaire pour lequel j’éprouve une sympathie immédiate. Forcément : il est fan de BD....
Lire la suiteCrème brulée En 1996, La vie à reculons obtient simultanément le grand prix de Rennes, de Vannes et de Redon. Je suis donc invitée dans ces trois villes de Bretagne, à des dates différentes, pour y recevoir ma récompense. Or, si cette cérémonie se déroule...
Lire la suiteInnocence Courant soixante-dix, les parents d’Alex décident de quitter un Liban à feu et à sang pour venir nous rejoindre en France. Ils nous chargent de leur trouver un appartement dans le vingtième arrondissement, où mon beau-père a des contacts professionnels....
Lire la suiteLa fiancée de Frankenstein Lorsque j’étais enfant, d’aucuns affirmaient que, suite à une grosse peur — un cauchemar, par exemple —, on pouvait blanchir en une nuit. Cette idée m’enthousiasmait. Une chevelure blanche, à dix ans, quelle classe ! Ou même...
Lire la suiteEn direct Un jour d’hiver, j’appelle Nina, sur son portable. — Ça va ? — Oui, et toi ? Je ne te capte pas très bien, je suis en voiture avec mes parents, Barbara et Mélanie. On rentre de Paris et... Elle s’interrompt, pousse un cri. — Aaaah... attention...
Lire la suiteGrève de la faim Une petite Solitude pas marrante du tout. Il en faut. En août 1996, des sans-papiers retranchés dans l’église St Bernard, à Paris, défiaient les forces de l’ordre chargées de les expulser. À l’intérieur, outre les mères et les enfants,...
Lire la suiteLa peur au ventre Oncle Louis, officier de carrière à la retraite, faisait montre envers sa famille d’une autorité quasi-militaire. Toute rébellion était sévèrement réprimée. Or, pour une raison que je ne m’explique pas, ce foudre de guerre estimait le...
Lire la suiteFais pas ta Marilou ! J'avais une cousine dont le mauvais caractère était proverbial. Au point que chez nous, "fais pas ta Marilou !" s'employait couramment — à son insu, bien sûr, ainsi qu’à celui de sa famille. Un jour, au cours d’un repas, le nouveau...
Lire la suiteFais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny... J’eus, dans ma folle jeunesse, un petit ami qui fantasmait sur le bondage. Perso, je n’éprouvais (et n’éprouve toujours pas) la moindre attirance pour ce folklore macabre, mais étant d’une nature complaisante, je...
Lire la suiteToute vérité n'est pas bonne à dire J’étais au téléphone avec une copine quand, soudain, qui vois-je passer dans le couloir ? Le rat de Mélanie, tractant une barbe-à-papa dix fois grosse comme lui. Son but : emmener cette friandise, piquée dans la cuisine,...
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