Le mutilé En 1940, lorsque l’armée allemande envahit la Belgique, mon père, qui craignait pour sa p’tite famille, l’emmena dans le sud de la France dont il était originaire. Flanqués de leurs deux petits garçons, Jacques et Claude, âgés respectivement...
Lire la suiteIrma la douce (ter) Durant toute mon enfance — et même bien au-delà — je « pensais » avant de m’endormir.En fait, je me racontais des histoires dont j’étais, comme il se doit, l’héroïne, et cet exercice mental, non content de stimuler mon imagination,...
Lire la suiteIrma la douce (bis) Quand, à dix-huit ans, je me retrouvai « avec le ballon » (comme on disait alors), tante Irma vint soutenir mes parents, dépassés par les événements. Comme nous prenions le thé en tête à tête, elle me demanda gravement : — Puis-je...
Lire la suiteIrma la douce Il n’y a pas plus naïf qu’une vieille fille, surtout frôlant la soixantaine. C’était le cas de tante Irma, pour notre plus grande joie, à nous, ses neveux.Aussi, au mariage de mon frère Claude, l’attirâmes-nous à la table des « jeunes »...
Lire la suiteLa foire aux (dés) illusions Courant 70, je commence, de temps à autre, à signer dans Charlie hebdo des articulets rigolards et grinçants. La gloire pour une petite Belge émigrée du Liban (et, faut-il l’avouer ? pas follement débrouillarde). Or, un jour,...
Lire la suiteDialogue de sourdes Un vendredi d’automne, me croyant à l’abri de la barbarie humaine, je promène mon chien en bordure de forêt quand subitement, fziou ! une balle siffle à mes oreilles. Morte de peur, je me mets à hurler, Phiphi à aboyer, et les brebis...
Lire la suiteCondoléances J’ai besoin de rire comme de respirer, c’est physiologique. Mais quelquefois, ça joue des tours. Surtout après un deuil récent. Un soir, en sortant de l’épicerie, je tombe sur une scène hilarante : le yorkshire de ma copine Inès en train...
Lire la suiteQuand Gudule réfléchissait à un de ses célèbres moments de solitude, elle me disait : j’ai trouvé un truc pour les potes. Les potes, c’était ses lecteurs chéris, ceux qui venaient sur son blog tous les jours pour la voir gaffer ou raconter une histoire....
Lire la suiteKennedy et moi 22 novembre 1963. Assise dans ma chambre, je dessine. Quoi ? (Ou plutôt, qui ?) Le cousin de ma copine Monique, un beau Pierre de vingt-cinq ans rencontré la veille, et qui m’a fait grosse impression. Mais, outre que je ne suis pas très...
Lire la suiteCimetière dans la brume À l’enterrement de mon père, l’une de mes tantes se rua en pleurant dans mes bras. Son mouvement trop brusque fit tomber mes lunettes dont la monture se brisa sur le sol. Quand je tentai de la rafistoler, ce fut un désastre. Il...
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