Le sabre et le goupillon A deux ans, Alix, le fils de Mélanie, mange les gendarmes, (ces insectes rouge et noir qui grouillent sous l’écorce des arbres, au printemps). Il les poursuit à quatre pattes dans les ruelles du village, et sitôt qu’il en attrape...
Lire la suiteLa main du diable Les cancers ont parfois d’étranges conséquences. Celui qui sévissait dans ma tête (oui, le dénommé Guillaume, c’est cela même) me provoquait une paralysie de la main gauche qui me handicapait beaucoup — pour écrire, en particulier. Car...
Lire la suitePhil En souvenir de Phil, le génial auteur de « La chopine ardente » http://philcomix.blogspot.fr/2012/04/chopine-ardente.html Quand Phil est mort, en 2012, tous ses copains dessinateurs et rédacteurs décidèrent de créer un journal rien que pour lui....
Lire la suiteMauvais genre — C’est quoi, ton métier ? — Écrivaine. En face, la réaction est immédiate : — Tu ne peux pas dire « écrivain » comme tout le monde ? Ah là la, ces militantes féministes ! Ce refrain-là, ça fait vingt ans qu’on me le sort (même des gens...
Lire la suiteOdeurs de sainteté Quand j’étais enfant, l’on trouvait, dans les boutiques d’objets pieux, des images parfumées, généralement au lys lorsqu'elles représentaient la Vierge ou Saint Joseph, à la rose — pour les Jésus blonds et les angelots joufflus ou,...
Lire la suiteAngoulême Nous nous étions connus au salon de la bande dessinée de Clichy dont il était le fondateur. Il s’appelait Esteban et ressemblait trait pour trait au Maxime Le Forestier de l’époque ; celui de La Maison bleue, voyez ? Or, un beau matin, le voilà...
Lire la suiteComment j'ai failli rentrer au couvent Il y avait des années que Sylvain fantasmait dessus. Un cloître médiéval sis au cœur du village et sommairement restauré, un demi-siècle auparavant, par d’anciens babas-cools canadiens. Hauts murs dominant les remparts,...
Lire la suiteMini-jupe Mon frère m’avait prévenue, quand je suis partie au Liban : — Tu vas dans un pays où les hommes sont en manque, alors évite toute provocation vestimentaire. C‘est une question de respect. Inutile de titiller des frustrations sociales qui ne...
Lire la suiteLa théorie du complot Non, mais ça puait vraiment. Pourtant, la femme de ménage passait toutes les semaines. Après maintes recherches, la narine en éveil style cochon truffier, je finis par repérer l’origine de l’odeur (un halo d’eau croupie, rappelant...
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