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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 255
Kennedy et moi
22 novembre 1963. Assise dans ma chambre, je dessine. Quoi ? (ou plutôt, qui ?) Le cousin de ma copine Monique, un beau Pierre de vingt-cinq ans rencontré la veille, et qui m’a fait grosse impression. Mais, outre que je ne suis pas très douée, tracer un portrait de mémoire, ce n’est pas facile...
Le résultat est déplorable.
— Pfff, rien à voir : on dirait Kennedy !
Je chiffonne l’ébauche et la jette à la poubelle quand la voix de maman éclate dans l’escalier.
— On vient d’assassiner le président Kennedy !
Non ?!
Je regarde la boulette de papier avec effroi. Je n’y suis pour rien, quand même ?
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Commentaires
1Benoît BarvinVendredi 11 Janvier 2013 à 11:04Répondre
Je vais éviter de te froisser, je veux pas que tu me chiffonnes.5guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:386OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:38
Mais je ne dessinais personne.7guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:388OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:389guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3810OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:3811guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3812guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:38
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