Mère maquerelle C’était ainsi que mon père me surnommait, depuis que j’avais remonté le moral au grand Philippe, fraîchement largué par ma copine Chantal. Faut dire, cette fille-là, comme ravageuse, elle valait son pesant d’or ! Difficile de compter le...
Lire la suiteLe WC maléfique Dans le courant des années 80, de hideux édicules envahirent Paris : les sanisettes Decaux. Ces petites cabines payantes, au design d’équipement de chantier, s’étaient en effet généralisées. On en trouvait à chaque coin de rue, car, contrairement...
Lire la suiteAmsterdam A l’époque de Pubnou,* Pasqua régnant en maître sur la presse dite « de charme » taxait outrageusement les photos de couvertures, ce qui mit en faillite nombre de nos fournisseurs. Dès lors, la Française nue n’étant plus dans nos prix, force...
Lire la suiteMoney, money, money Cette année-là, pour une raison dont la logique m’échappe, une mode vit le jour dans les bars parisiens : celle des portes à monnayeur. La chose était d’autant moins acceptable que les toilettes, obligatoires dans ce secteur d’activité,...
Lire la suiteLa clé J’avais un couple d’amis très proches (appelons-les Muriel et Jean-Mi) qui, un jour, divorcèrent ; rien là de bien original, me direz-vous. Certes, mais ce qui l’est plus, c’est le rôle que, malgré moi, je fus amenée à jouer dans leur séparation....
Lire la suiteL’Ardente maîtresse M. Monestier, le proprio de Marraine, avait une maîtresse. Je le savais parce qu’un jour, en croisant une grosse dame dans les rues de Stavelot, ma copine Nicole m’avait dit : « Tiens, voilà la maîtresse de monsieur Monestier ! » —...
Lire la suiteMémoire sélective En dépit de son diminutif anglo-saxon, Kate était parisienne jusqu’à la moelle des os. Pétrie de certitudes, arrogante et vanneuse, elle s’attaquait, sur le mode aspic, à tous ceux qui passaient à sa portée, et comme elle avait la dent...
Lire la suiteSale gosse Mon relieur adorait Brassens — auquel il ressemblait physiquement, rappelez-vous* — et dont il se sentait proche par l’anticonformisme, l’anticléricalisme, et la Mauvaise Réputation. Mais comme iI était un peu dur d’oreille, il ne saisissait...
Lire la suiteMarie-Bise Dans la bande de copains, on la surnommait Marie-Bise, ce qui lui allait comme un gant. Primo, parce que son vrai nom était Marie-Lise ; secundo, parce qu’elle débordait de tendresse et ne ratait pas une occasion de l’exprimer ; tertio, parce...
Lire la suiteLe sale air de la peur Dans la littérature et le cinéma fantastiques, les chiens sont doués de perceptions extra-sensorielles. Si un esprit maléfique rôde dans les parages, ils le détectent immédiatement et, par leur attitude, nous révèlent sa présence....
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