• ZOÉ BORBORYGME

    Episode 99

             Résumé des chapitres précédents : Nos héros vont de suprise en étonnement, car Monique, l’épouse du Sheik Airifik, est une sacrée bonne femme. (Ben oui, c’est un copié-collé du résumé précédent. Ça pose un problème ?)

     

             —De temps en temps, la clique intégriste kidnappe quelqu’un de chez nous et nous l’amoche salement. C’est leur truc, à ces cons : abîmer tous ceux qui ne pensent pas comme eux...

             Cette constatation se solda par un soupir et, soudain mélancolique, Monique tira trois tafs sur le joint collectif avant de le faire tourner.

             — Dans le camion, ce n’étaient pas les hommes d’Ibn-el-Zarzour ? s’enquit Zoé.

             — Du tout ! De ce côté-là, on n’a aucun problème : l’émir vit sa vie peinardement, et nous ignore comme nous l’ignorons. Ce sont les curetons qui nous font chier. Ils sont tout-puissants, ici, vous savez !

             Zoé et Branquenstein échangèrent un regard indécis. 

             — Merde, le chargement..., grogna ce dernier.

             — Quel chargement ? s’enquit Monique avec curiosité.

             Et comme ses hôtes ne répondaient pas assez vite à son goût :

             —Ne pensez-vous pas qu’il serait de m’expliquer ce qui vous amène ?  insista-t-elle en s’étirant lascivement.

             — Euh... ça risque d’être long, dit Zoé.

             — Tant mieux : en Orient, on adore les histoires ! Ahmed, va chercher Airifik, il ne doit pas louper ça !

             L’interpellé disparut aussitôt, pour réapparaître, cinq minutes plus tard, poussant un fauteuil roulant.

             — Mon mari, dit Monique, en désignant le petit vieillard ratatiné, têtant compulsivement un narguilleh aussi vieux que lui.

             Puis elle tapa dans ses mains :

             — Silence, ça commence !

             Tous les regards convergèrent vers Zoé qui, aussitôt, entreprit de raconter par le menu les 98 épisodes que vous connaissez déjà — ce qui ne dura pas mille et une nuits, mais presque. Laissons-les, voulez-vous, à leur moment d’extase. Éloignons-nous sur la pointe des pieds. Ces contes, sous le grand ciel étoilé d’Arabie, c’est toute la magie de l’Orient éternel. Je n’ai l’air de rien, comme ça, mais je suis vachement émue...

                                                                                                                                   (A suivre)

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 09:14
    Benoît Barvin
    "Nos héros vont de suprise en étonnement, car Sheik Airifik , l’épouse de Monique, est une sacrée bonne femme.", ça le fait également... je trouve. Non?
    2
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 09:18
    Benoît Barvin
    Et si je faisais mon Castor Tillon? "Vachement émue... Meeeuuuhhh!" Heu, je ne sais pas s'il va apprécier...
    3
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 14:06
    Castor tillon
    Meeeuuuhhhnique ? C'est Meeeuuuhhhahmed. Envoie la Sheik-list.
    4
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:40
    gudule
    Toi, tu es allé voir le blog de Castor !
    Sinon... ben l'option monsieur Airifik et une dame, pourquoi pas ? Mais tu aurais dû me le suggérer plus tôt. Et puis... en confidence, j'ai un peu fait ça dans "Les harems célestes". Tu le verras quand il sera ENFIN publié (et c'est pas demain la veille, à mon avis...)
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