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grands moments de solitude 125 (tome 2)
Le coup du parapluie (suite)
Contrairement à ce que j’espérais, une fois le bouquin sorti (sous le titre softisé d’Et Rose elle a vécu), plus personne n’envisage de le porter à l’écran. En revanche, la télévision belge s’y intéresse, ce qui lui vaut un joli reportage avec interview et lecture de passages en voix off, illustrant une promenade bruxelloise, dans les lieux où se déroule l’histoire.
Bohringer, cependant, l’encense toujours. A chacune de nos rencontres, il m’en reparle, mais, curieusement, les mots qu’il emploie ressemblent à s’y méprendre à ceux de Bernard W. (la verve impertinente, le sens de l’autodérision, les pirouettes syntaxiques, vous vous souvenez ?), et le seul passage dont il paraît se souvenir est celui du parapluie. Une question me taraude : Est-ce que, par hasard, il n’aurait pas lu le reste ? Imaginons une seconde que Bernard se soit chargé seul de tout le travail éditorial, résumant l’intrigue à son directeur de collection, lui montrant les meilleurs chapitres, faisant à sa place l’analyse de texte, comme un bon élève se tape les devoirs d’un cancre pour lui épargner la corvée… Imaginons, dis-je, que l’acteur célèbre dont je suis si fière d’être la « pouliche », n’ait occupé ce poste que pour des raisons promotionnelles ? Qu’il ait servi de potiche, en quelque sorte ? De faire-valoir ? De label ? Quelle déception !
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Commentaires
Ah ben mince alors !
Être la pouliche d'une potiche, c'est frustrant et ça sonne drôlement à l'oreille !
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Ah zut, à cause du parapluie, on sent les nuages, là... ET donc ?