• ZOÉ BORBORYGME

       Episode 98

               Résumé des chapitres précédents : Nos héros vont de suprise en étonnement, car Monique, l’épouse du Sheik Airifik, est une sacrée bonne femme !

     

             — Mon premier soin, sitôt mariée, fut de dévergonder le harem de mon mari. Plus de voile, plus de « quartiers réservés » interdits aux hommes ; yahou, youpla et radadam, si vous voyez ce que je veux dire. 

             Zoé voyait très bien. Branquestein, un peu moins car il manquait de pratique : Dora était son seul amour.

             — Ne me dis pas qu’elles se sont tapé toute la garde, gloussa-t-elle, subitement égrillarde.

             D’un hochement de tête, Monique confirma.

             — Toute ! Et les visiteurs de passage, les chefs des autres tribus, les touristes américains... Les caravaniers... Les petits chameliers qui font paître leurs bêtes dans l’oasis voisin... Sans compter, bien sûr Marcel et Roger !         

             Elle baissa d’un ton.

             — D’ailleurs, Aïcha, qui les dorlotte en ce moment même, est l’esclave favorite de mon mari.

             — Pfiou, il est partageur, dis donc !

             — Manquerait plus qu’il ne le soit pas, après tout le mal que je me suis donné !

             — Et vous ne vous heurtez pas à l’intégrisme religieux ?

             — Bien sûr que si ! La bête noire des mollahs, la poussière dans leur œil, le couteau dans leur plaie, le suppositoire dans leur anus, c’est nous ! Ils donneraient n’importe quoi pour nous détruire. Mais ce fortin est imprenable. D’autant que nos hommes, s’ils tirent à tout va, sont aussi admirablement entraînés.

             Son propre jeu de mots lui arracha un gloussement satisfait. Zoé opina gravement : elle venait d’assister à leurs performances.

             — Le prisonnier, dans le camion, c’était quelqu’un de chez vous ?

             — Abdelkadder ? Ouaip. Un bon coup, en plus. Ça m’aurait fait de la peine qu’il disparaisse.

                                                                                                                                              (A suivre)

    « Dans la vitrine du Temps de Lire...Une jolie critique... »

  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Novembre 2012 à 08:32
    Benoît Barvin
    "La bête noire des mollahs, la poussière dans leur œil, le couteau dans leur plaie, le suppositoire dans leur anus..." Du grand art, Chère Soeur, sisi...
    2
    Lundi 19 Novembre 2012 à 09:32
    Benoît Barvin
    Tu poses encore la question? Ah oui, j'ai compris, tu as envie que je réponde... Alors, c'est fait!
    3
    Mardi 20 Novembre 2012 à 04:30
    Castor tillon
    CoOol. Les messieurs n'ont plus besoin d'attendre de mourir pour avoir un tas de houris. Elles ne sont pas trop vierges, mais faut pas chipoter non plus.
    Monique, la grande prêtresse qui remplace le prophète.
    4
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:40
    gudule
    C'est fou, ça ! En écrivant ces mots, j'ai pensé à toi, et hop, tu as rebondi dessus ! Télépatherions-nous, cher auteur ?
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    5
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:40
    gudule
    C'était donc ça ?! Arrête de penser à des trucs pas corrects, merde !
    6
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:40
    gudule
    C'était donc ça ?! Arrête de penser à des trucs pas corrects, merde, ça me perturbe !
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