• ZOÉ BORBORYGME

    Episode 115

           Résumé des chapitres précédents : Pour remercier de Zoé de lui avoir offert son ultime orgasme, l’émir Ibn-el-Zarzour lui rend sa liberté. C’est un brave homme, finalement !

     

             Vingt-quatre heures plus tard, nous retrouvons Zoé dans l’avion qui la ramène en France. Elle a troqué ses mirifiques atours contre un jean et un tee-shirt, et sirote un wiskhy pur malt quinze ans d’âge.

             Perdue dans ses pensées, elle sourit. Son avenir est aussi rayonnant que le paysage céleste qu’elle aperçoit par le hublot. Azur et océan baignés par le soleil...

             « Dès que j’arrive, je saute dans un taxi et je file au Georges V, prémédite-t-elle avec des frissons de joie. Et demain, à l’aube, je déboule chez Branquenstein chercher ma part de diamants. J’espère qu’il se remet de la perte de Dora, pauvre grand ! »

             Ça, c’est l’unique point noir. Dans quel état va-t-elle trouver le résurrectologue ?        

             «  Bah, inutile de se morfondre à l’avance, j’aviserai en temps utile. D’ailleurs, nous arrivons... »

             L’avion, en effet, amorce sa descente.

             Tout en bouclant sa ceinture, notre héroïne, pour la centième fois depuis le départ, évoque en frémissant l’instant béni des retrouvailles avec sa chère Asia.

             Eh bien, je puis vous le confier, moi qui suis dans la confidence : ce fut grandiose. Époustouflant. Phénoménal. Prodigieux. Stupéfiant. Fantasmagorique. Rocambolesque. Pharamineux. Hallucinatoire. Bref, mille fois mieux que dans ses rêves les plus fous.

             Elles passèrent une super-soirée, quoi.

             En revanche, la journée du lendemain fut moins drôle...

                                                                                                                                    (A suivre)

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Décembre 2012 à 10:34
    Benoît Barvin
    Ouais... La rencontre avec Asia "décrite" par superlatifs interposés... Je vous ai connue plus diserte, Chère Soeur. Souvenez-vous, c'était dans une petite revue qui... mais, chut! Des oreilles ennemies nous écoutent. Ceci dit, au fond, vous avez bien raison de taire de telles joyeuses retrouvailles. Après tout, elles ne nous regardent pas!
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    2
    Dimanche 23 Décembre 2012 à 18:53
    Castor tillon
    Les torrides parties de chifoumi ! Si Jean Rollin était encore de ce monde, il en aurait fait un film à se pourlécher les cannes du Festival.
    3
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:39
    gudule
    C'est aussi mon avis. En plus, le chifoumi, je trouve pas ça passionnant. Je préfère nettement la triviale poursuite. Question de goût, hein !
    4
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:39
    gudule
    Absolument ! Quand j'ai lu ton message, un flot d'images rolliniennes me sont venues instantanément. Ah, ce cher vieux Jean, comme il nous manque !
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