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LE BEL ÉTÉ 59
ÉPILOGUE
J’ai bien failli intituler ce livre « J’arrive », en hommage à l’admirable chanson de Jacques Brel, dont les paroles m’ont toujours bouleversée. Mais outre que je renâclais à l’idée d’un emprunt, si prestigieux soit-il, le désespoir qui émane de ce texte — et en fait d’ailleurs l’infinie beauté —, ne collait pas avec mon optimisme naturel. Je choisis donc un titre plus proche de ce que je ressentais. Parce que l’appel de la mort, eh bien, très peu pour moi. Oh, je ne souhaitais pas vivre centenaire ! (Qui le souhaite, d’ailleurs ? C’est la perspective la plus hideuse qui soit. ) Mais pas question de rappliquer comme un toutou quand la Camarde me sifflerait !
Dès lors, que le sursis dure encore quelques semaines, quelques mois — voire, avec un peu de chance, quelques belles années —, je voulais en profiter, en profiter vraiment ; rire, aimer, m’amuser, jouir de l’existence et faire un bras d’honneur aux pronostics funèbres.
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Commentaires
Cela dit, vivre pleinement, tu as raison; c'est un projet qui tient bien la route…
N'oublie pas de donner des nouvelles
Bises
Un aphorisme de ma grand-mère qui en avait pour toutes les circonstances…
De celles portant la mise en garde : Abuser bénéficie à votre bonheur et celui de votre entourage ?
Ça, c'est une bonne centenaire !!!
Évidemment, avoir 100 ans dans une maison de retraite médicalisée où on ne se lève même plus du lit, où la voisine de chambre s'obstine à parler breton et la seule personne encore assez vaillante pour marcher arpente le couloir toute la journée en répétant "Je vais à Guissény", tout de suite, ça fait moins envie !22Pierre-Yves DelarueVendredi 29 Août 2014 à 13:2923Pata lVendredi 29 Août 2014 à 13:29
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merci Gudule de ces tranches de vie et de mort...