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LE BEL ÉTÉ 55
IMPÉNÉTRABLES JARDINS
J’ai un peu l’impression, en rédigeant ces lignes, de n’y parler que de moi, au détriment de mon entourage. De passer sous silence les transes de tous ceux qui, sans démériter, m’ont soutenue, portée à travers la tempête. Qu’ils n’en prennent pas ombrage, surtout. Mais si je n’aborde ici que mon propre point de vue, c’est parce que c’est le seul que j’appréhende vraiment. Ce que ressentent les autres, fussent-ils la chair de votre chair, est et restera toujours un mystère. Et si parfois, à la faveur d’un instant d’abandon, le rideau semble s’écarter, il ne révèle jamais qu’une infime parcelle de leur jardin secret. Pourquoi, dès lors, tenter d’y faire une incursion, même littéraire ? Et de quel droit ? Autant se cantonner au nôtre, de jardin. Là où rien de ce qui pousse, germe ou s’épanouit ne nous est étranger…
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Commentaires
En fait, je me suis surprise à m’interroger : F. et moi, serions à l’origine de cette bonne quinzaine de personnes ? Ben pas vraiment ! On leur donne la vie comme on dit, pour trois d’entre eux seulement, pas pour tous ! Mais après, c’est leur vie et pas la nôtre… Qu’ils nous échappent sans que cesse l’amour est une de mes grandes satisfactions…7Pata lVendredi 29 Août 2014 à 13:29
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En fait, je me suis surprise à m’interroger : F. et moi, serions à l’origine de cette bonne quinzaine de personnes ? Ben pas vraiment ! On leur donne la vie comme on dit, pour trois d’entre eux seulement, pas pour tous ! Mais après, c’est leur vie et pas la nôtre… Qu’ils nous échappent sans que cesse l’amour est une de mes grandes satisfactions…