-
LE BEL ÉTÉ 15
MISÈRE !
Rachel se planta dans ses horaires.
Et nous ratâmes l’avion.
Nouveaux billets payés au prix fort, nouvel itinéraire ; plusieurs heures d’attente à Charles de Gaulle. Impossible d’atteindre les organisateurs pour les avertir que 1) nous allions louper la navette nous emmenant de Strasbourg à Épinal, 2) j’arriverais en retard pour les deux tables rondes auxquelles j’étais conviée, prévues en fin de matinée et en début d’après-midi.
La merde, quoi.
J’appelai Castor sur son portable, histoire de le tenir au courant de mes déboires, et tombai sur sa boîte vocale
La double merde.
Et pour couronner le tout, mon tube de dentifrice me fut confisqué à l’embarquement, comme s’il s’était agi d’une kalachnikov.
La triple merde de merde.
Cette accumulation de petits désagréments qui, en temps ordinaire, ne m’aurait pas affectée outre mesure, me provoqua un tel stress que Rachel s’en alarma. Elle ne m’avait jamais vue dans cet état. Afin de la tranquilliser, j’imputai mon pétage de câble à une conscience professionnelle exacerbée (« J’ai horreur de ne pas tenir mes engagements, tu comprends ? ») mais en réalité, ce qui me perturbait, c’était de faire faux bond à Castor.
-
Commentaires
Il y a aussi le plan "T'as bien pris ton passeport / carte d'identité ?" "Euuuuuh... non ?"
Quant aux contrôles à l'aéroport, je suis devenue blasée... Mon bagage à main contenant toujours mon reflex + 2 objectifs + 1 compact + mon laptop... Je prends direct 4 caisses pour vider tout le sac. Le pompon étant le gars de la sécurité "Je peux passer ma chiffonnette partout ?". Genre on a le choix...
Petite solitude, la dernière fois, j'ai confondu le numéro de siège et la porte d'embarquement, j'ai failli rater mon avion comme ça... Le même week-end, un copain a essayé de prendre le métro en passant la carte de l'hôtel sur la borne (oui, je sais c'est moche de rapporter).
M'enfin.
En attendant, vivement demain... Parce que si je ne me trompe pas, Gudule n'a pas encore décollé et elle est encore loin d'être arrivée, il peut s'en passer des choses avant qu'elle ne retrouve Castor. Castor dont on ne sait d'ailleurs pas s'il arrivera à Epinal à temps (en fait, s'il ne répond pas à son portable, c'est peut-être juste parce qu'il conduit).
Quel suspense !!!
Il y a aussi un procédé qui consiste à laisser les héros dans cette situation inconfortable et à aller s'intéresser à autre chose : "pendant ce temps, à l'autre bout de la planète...". Mais ça c'est pas bien, faut pas faire !
Rendez-vous dans un mois, donc.
Chers lecteurs, merci de votre attention, la fuite au prochain numéro.18J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3019J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3020J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3021J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3022ElizaVendredi 29 Août 2014 à 13:3023J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3024J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3025J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3026J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3027J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3028J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3029J^; guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:3030Pata lVendredi 29 Août 2014 à 13:3031guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:30
Ajouter un commentaire
Y a même des semaines comme ça. Des mois, des années, que dis-je, des ères ! Euh je m'emporte un peu là...
Vivement demain la suite et heureusement que je connais un peu la fin heureuse passke là c'est l'angoisse quand même.