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grands moments de solitude 53 (tome 2)
L'instit (bis)
Lorsqu’en 1996, la ville d’Orange tomba aux griffes du FN, ce dernier n’eut rien de plus pressé que d’expurger la bibliothèque municipale des livres indésirables — c’est à dire affichant d’autres idées que les siennes ; le multiculturalisme, entre autres. Ainsi vit-on disparaître des rayonnages de cette ex-honorable institution d’excellents ouvrages tels que Solinké du grand fleuve, d’Anne Jonaz, Le griot, poète et musicien, de Christine Adam ou encore Amies sans frontières d’Hélène Montardre, et La construction européenne d’Alain Herbeth.
Toute la série L’Instit subit le même sort, et à raison, puisque son but avéré était la lutte contre les thèses nauséabondes de l’extrême-droite.
Du coup, moi qui considérais ces novélisations comme une activité mineure sans intérêt, je les revendiquai haut et fort. Être dans la ligne de mire de l’affront national, c’était déjà, en soi, un honneur et une gloire !
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Commentaires
Les autodafés, ça ne fonctionne pas. Ça finit toujours par se retourner contre les crétins qui pensent pouvoir éradiquer des idées. Les braves gens sont moins bêtes qu'ils ne croient.
4YunetteJeudi 16 Juillet 2015 à 10:595CachouSamedi 25 Juillet 2015 à 23:36Donc, au FN, il y aurait des gens qui lisent dans les bibliothèques ? ....... "Étonnant, non ?"
Hum... L'instit'... Y'a un rapport avec le bleu de Klein ? Non ? L'Orange de Gérard Klein... Ah bon ?
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Ô range ! Ô désespoir ! Il eut mieux valu qu'Orange tombe aux mains d'Orange, tiens. C'est plus cher que Numéricable, mais la couverture est... mais qu'est-ce que je raconte, moi ?!