-
GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 251
En direct
Un jour d’hiver, j’appelle ma petite-fille, Nina, sur son portable.
— Ça va ?
— Oui, et toi ? Je ne te capte pas très bien, je suis en voiture avec papa, et...
Elle s’interrompt, pousse un cri.
— Aaaah... attention !
Un bruit épouvantable, puis plus rien. Le silence.
Dans un état d’effroi indescriptible, je hurle :
— Nina ! Nina ! Que se passe-t-il ? Vous avez eu un accident ?
— Rassure-toi, on n’a rien, répond-elle d’une voix tremblante, après quelques secondes qui me semblent des siècles. La voiture vient de glisser sur un plaque de verglas et est rentrée dans un poteau. Mais pfiou, quel choc !
Le mot n’est pas trop fort : je ne tiens plus sur mes jambes.
-
Commentaires
3guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:39
A noter que dans ma Solitude, je ne parle que de Nina et Olivier - ce qui est assez vache pour Mélanie, je trouve. C'est ma mémoire qui m'a joué de tours. Je crois ue je vais réécrire la Solitude 251.
Ajouter un commentaire
Cette anecdote me fait penser à ce terrible film (avec Meg Ryan, je crois) dans lequel une mère assiste en direct au téléphone à l'agression de sa fille par un individu qui s'est introduit chez elle. Brr.