• GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 175

    Les dérives de la grande distribution

          14 juillet 2009. Sur le comptoir du Roc café traîne la Dépêche du jour, qui titre à la une : « Défilé de chars Leclerc sur les Champs-Élysées ».

             — Quoi ?! m’écriai-je en toute bonne-foi. Ils vendent des chars, maintenant, chez Leclerc ? J’y mettrai plus jamais les pieds !

             Je n’ai pas compris l’éclat de rire des copains. Jusqu’à ce qu’ils m’expliquent...

             Bon, d’accord, j’avais sorti une bourde, mais était-ce si idiot ? Matra édite bien des livres pour enfants, sous le label Hachette. Pourquoi un épicier ne vendrait-il pas des chars ?

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 08:54
    Benoît Barvin
    Ce n'est pas à vous, en tout cas, qu'on dira: "arrête ton char", Chère Soeur, qui nous régalez de vos anecdotes journalières... Votre anecdote me rappelle - je ne sais pas pourquoi - celle que nous avons tous et toutes subi, enfants. Le fameux "Au lion d'or" où nous devions aller, en compagnie de nos gentils parents, pour admirer ce fameux film qui, évidemment, se déroulait ensuite sous nos paupières closes, dans notre lit douillet...
    2
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 09:06
    Crayon d'bois
    http://www.materieldeguerre.ch/site/sites/www.materieldeguerre.ch/files/images/char-fromage.png

    Et avec ça, Madame, qu'est-ce que ça sera ?
    (J'espère que le lien fonctionnera, sinon mon commentaire sera de la revue !)
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    3
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 09:21
    Benoît Barvin
    Lorsque, enfant, nous n'étions pas très sages ou bien que nos parents voulaient, peut-être, rester un peu tranquilles dans leur chambrette, nous avions droit à ce jeu de mot particulièrement tordu. Nous insistions souvent pour aller au cinéma - je parle de l'Afrique que j'ai connue où il n'y avait ni télé, ni radio, ni... heu, bon, il n'y avait rien d'autre que la lecture, les bagarres entre copains et le cinéma... Ah, ce cinéma, où passaient "Maciste et les Amazones" ou "La Bride sur le cou" avec Brigitte Bardot qui devait se déshabiller et nous montrer son dos (alors que son partenaire, lui, voyait tout!)... Bref, cette salle de cinéma-là était notre Graal et nous réclamions souvent, mon frère et moi, d'y aller. Bien sûr, avec l'insouciance de l'enfance, c'était tous les soirs, par exemple. Alors mon père - c'était lui l'humoriste de service - nous répondait ceci: "Voulez-vois le film AU LION D'OR?". Fous de joie - imaginant une histoire des plus palpitantes, avec un Tarzan de pacotilles et des Orang-outans qui ne l'étaient pas moins, on applaudissait en affirmant que, bien entendu, on était prêt à y aller. Et, sadique, nos parents nous envoyaient dans ce fameux lit où l'on dort, bien sûr... Et cette "plaisanterie" s'est répétée trois ou quatre fois car la mémoire des enfants, parfois, ressemble à du gruyère... Voilà, Chère Soeur, l'anecdote du "Lion d'or" qui est un des classiques des parents sadiques - ou exaspérés par leurs enfants qui leur demandent toujours quelque chose...
    4
    Dimanche 15 Juillet 2012 à 16:25
    Castor tillon
    J'adore tes bourdes ! Elles fusent si spontanément, rapides comme Leclerc !
    Mon copain d'enfance avait droit régulièrement au "lion d'or", alors que chez moi, où le calembour débile régnait en maître, mon père ne s'est jamais donné la peine de nous le servir. Faut dire que le coucher, c'était surtout "je fais le con avec mes soeurs", puisqu'on dormait dans la même chambre, donc fallait pas nous le dire deux fois.
    5
    Gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Gudule
    Expliquez-vous, cher frère : j'ignore tout de ce lion d'or-là. (Je sens qu'on va avoir droit à une jolie histoire !)
    6
    Gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Gudule
    Ah ah ah ah, excellent ! ça donne envie de devenir Suisse, dis donc !
    7
    Gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Gudule
    Aaaaaah, j'avais pas saisi le jeu de mots ! Mais Sylvain, oui, car ses parents lui faisaient le même coup. En Belgique, on nous envoyait juste dans notre "tram"... La petite histoire était charmante, les références jouissives, bref, j'ai bien fait de la réclamer, quitte à passer pour une idiote qui ne comprend pas les jeux de mots évidents. Merci, monsieur Benoît !
    8
    Gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Gudule
    C'est marrant, parce que celle-là, c'est Malick qui me l'a rappelée, il y a quelques jours. Je l'avais complètement oubliée. J'en profite pour le remercier, si jamais il lit cette page.
    9
    Odomar
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Odomar
    Quand j'étais petit, je ne savais pas qu'on appelait les tanks des chars (d'assaut). Pour moi les chars c'étaient les chars fleuris des cortèges folkloriques qu'on adore dans le Nord-Pas-de-Calais.
    En 1956, lorsque l'URSS réprima la révolte de Budapest, j'entendais mon frère aîné annoncer "Ils ont envoyé les chars". Je peux dire que je n'y comprenais rien !!!
    10
    Gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:44
    Gudule
    Ah ah ah, l'arrivée des chars fleuris à Budapest ! On dirait du Reiser !
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