-
GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 170
L’enfer est pavé de fromage pourri
Nous étions vraiment dans la dèche, cette année-là. Frédéric, 11 ans, et Olivier, 9 ans, mis au courant de la situation, décidèrent, d’un commun accord, d’apporter leur contribution à l’effort collectif. Ils prirent donc l’habitude — adorable, ma foi — de rafler tout ce qui traînait sur la table de la cantine, pour ramener « des provisions » à la maison. Des petits pains, en particulier, que nous consommions au repas du soir.
Un jour d’été, en ouvrant le panier à linge, je suis prise à la gorge par une odeur atroce. Surprise, j’en cherche la cause… et découvre, dans la poche du jean d’Olivier, une part de camembert oubliée depuis plusieurs jours.
Sûr, il avait voulu améliorer notre ordinaire. C’est fou comme, parfois, les bonnes intentions puent !
-
Commentaires
1TororoJeudi 5 Juillet 2012 à 07:47Répondre
J'ai connu cette dèche, mais je ne ramenais que du pain. Et des pâtisseries, ce qui était quelquefois périlleux pour les vêtements, mais plus recommandable au niveau de l'hygiène.5GuduleVendredi 29 Août 2014 à 13:456guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:457OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:458guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:459guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:4510OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:45
Ajouter un commentaire