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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 162
L’accident
Il était quatre heures. Ma voisine et moi discutions sur le pas de sa porte, en attendant le retour de nos enfants : son Nicolas et mon Olivier, tous deux en CM1. Soudain, un gamin se pointe, hors d’haleine, et nous crie :
— Y a ton fils qui vient de se faire écraser !
Et nous, d’une même voix épouvantée :
— Lequel ?
C’était Nicolas. Qui n’avait pas été écrasé, mais juste renversé, et s’en tira avec une grosse foulure. N’empêche que, durant une fraction de seconde, chacune de nous avait souhaité, de toute son âme, la mort du fils de l’autre !
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Commentaires
1Benoît BarvinMardi 19 Juin 2012 à 08:31Répondre
Une tite anecdote ? Ma fille n'étant toujours pas rentrée de l'école deux heures après la sortie, j'ai cavalé comme un malade d'Aubervilliers à Bobigny (je n'avais pas de voiture) la peur au ventre, et je me suis fait renverser par une voiture. J'ai traité le pauvre gars de tous les noms, et suis reparti en courant. En réalité, il y avait une grève de bus, et Fifille était rentrée à pied avec une copine.
Peu de rapport avec ton histoire, si ce n'est que du coup, je comprends cette frousse viscérale.5OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:456GuduleVendredi 29 Août 2014 à 13:457GuduleVendredi 29 Août 2014 à 13:45
@ Benoît : petit conte zen mais néanmoins cruel !8OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:459GuduleVendredi 29 Août 2014 à 13:4510guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:45
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