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grands moments de solitude 151 (tome 2)
Prince des caresses (ter)
Ne dites jamais de mal des princes en ma présence, je suis leur plus fervente adepte. Quelqu’un m’a prétendu un jour : « Ces histoires d’épreuves à la con, de sort qui s’acharne, de malédictions, de duels sans merci, c’est du pipeau. Un truc pour impressionner les gonzesses. Les princes ne sont rien d’autre que des mecs comme toi et moi. Leur prétendu courage, c’est une légende ». Faux. Archifaux. Et je le prouve. Durant l’année et demie qui vient de s’écouler, des épreuves, Michel a dû en surmonter des tas. Il a enterré son meilleur ami, tremblé pour un membre de sa famille, souffert avec un autre, vu la femme qu’il aimait s’étioler lentement, et mené contre la mort qui rôdait autour d’elle un combat de chaque instant. Sans jamais, je précise, se plaindre ni faire la gueule. Sans rien revendiquer pour lui-même, en échange. Et sans que s’éteigne jamais son lumineux sourire.
Si ce n’est pas du courage, ça ! Alors, mes bons amis, mon cul, c’est du poulet !
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Commentaires
2YunetteDimanche 1er Novembre 2015 à 10:28Avec des frites ?4PataMardi 3 Novembre 2015 à 11:07
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Bien tendre, le poulet. Ma douce princesse.