• grands moments de solitude 150 (tome 2)

     

                                         Prince des caresses (bis)

     

    Rien ne ressemble plus au bonheur qu’un couple joyeux et libre    

             Je me disais : « Il va fuir. Aucun homme normal ne s’encombre d’une malade juste parce qu’il a couché une fois avec. Faut pas rêver, ma grande ! Ce genre de truc n’arrive que dans les contes de fées. »      

             Il n’a pas fui. Quand je lui ai demandé de partir, il est resté ; il s’est même installé dans ma chambre d’hôpital.

             Je me disais : « Tu vas te dégrader, perdre tes cheveux, enfler, devenir dépendante. Comment assumerait-il, à moins d’être un surhomme ? » Il a assumé, à coups de « je t’aime » et de mots d’amour. Il m’a pris mon fardeau, l’a porté à ma place, m’a fait rire, vibrer, m’a préparé de bons petits plats, joué des airs de guitare, montré de jolis films, fait miroiter des clairs de lune et rassurée jour après jour.

             Je me disais : « S’il s’en va, il ne te reste qu’à mourir ».

             Je suis toujours vivante.

             Et il est toujours là.

     Gudule en rouge

                                                              Gudule, clinique des Cèdres, juin 2013

    « grands moments de solitude 149 (tome 2)grands moments de solitude 151 (tome 2) »

  • Commentaires

    1
    Samedi 31 Octobre 2015 à 04:34

    Je suis toujours vivant.

    Et elle est toujours là.

    Bien au chaud, dans mon cœur.

    2
    Yunette
    Samedi 31 Octobre 2015 à 11:50
    Elle est toujours vivante,
    au chaud dans ton coeur.
    Dans nos coeurs.
    3
    Pata
    Mardi 3 Novembre 2015 à 11:05

    ... Émotion là...

     

    Merci Castor :)

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :