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GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE 137
Ronron petit patapon
Avec Sylvain, mon compagnon, nous avions reçu des places pour la générale de presse d'une pièce de Paul Valéry dont j'ai oublié le titre. En fait, il s'agissait d'un monologue désuet, dans un décor de station balnéaire des années 30, porté à bout de bras par un Pierre Arditi soporifique. Tellement soporifique qu'au bout de vingt minutes, mes yeux commencent à picoter. J'ai beau lutter de toutes mes forces, impossible de résister : le sommeil m'emporte. Jusqu'au moment où un bruit incongru me réveille en sursaut. Une sorte... mais oui ! de ronflement. J'ouvre l'œil, et la première chose que j'aperçois, ce sont mes voisins de devant, Christine Ockrent et Bernard Kouchner, tournés vers moi, une expression outrée sur le visage. La deuxième chose, c'est Sylvain, plié de rire.
— Je... j'ai ronflé ? interrogeai-je, morte de honte.
Mais je connaissais déjà la réponse.
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Commentaires
1Benoît BarvinJeudi 3 Mai 2012 à 07:12Répondre
Tu as dû réveiller Christine et Bernard, c'est pour ça qu'ils étaient contrariés.
Je dois être comme Sylvain, c'est le genre de choses qui me fait hurler de rire.3guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:474OdomarVendredi 29 Août 2014 à 13:475guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:476guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:477SylvianeVendredi 29 Août 2014 à 13:47
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