• grands moments de solitude 117 (tome 2)

     

                                         Quand je pense à Fernande...

     

             Une de mes amies, infirmière de son état, m’a raconté cette anecdote que, pour ma part, je trouve hilarante. Au début de sa carrière, elle se trouve un jour dans l’obligation de raser le pubis d’un patient bien monté. Cette formalité la gêne d’autant plus qu’il est visiblement émoustillé. Très embarrassée, elle appelle sa chef  à la rescousse. Cette dernière, une sexagénaire qui, à l’évidence, connaît la musique, s’empresse de la suivre au chevet du loustic qu’elle apostrophe gaillardement :

    — Et maintenant, mon p’tit bonhomme, qu’est-ce qu’on fait ?

    La question s’agrémente d’un claquement de dentier qui, instantanément, coupe court au malaise.

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  • Commentaires

    1
    Yunette
    Mardi 22 Septembre 2015 à 08:34
    Ça a dû lui couper la chique oui ^^
    2
    Mardi 22 Septembre 2015 à 09:40

    Le coup du dentier claqueur, quand on a lu Stephen King, ça rassure pas.

    3
    Lundi 28 Septembre 2015 à 10:32

    Mouarf... cette anecdote me parle puisque j'ai du ; lors de ma MSP (Mise en Situation Professionnelle, -examen qualifiant pour l'obtention de mon diplôme d'Aide-soignante-) faire la toilette d'un patient neurologiquement perturbé, visiblement très enthousiaste...

    Inutile donc de préciser que ce fut un moment très dur ^^ (Mais que j'ai eu mon diplôme quand même' !)

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    4
    Mardi 29 Septembre 2015 à 09:44

    Tu as dû la trouver raide, ma Pata. Y a pus de respect pour le corps soignant.

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