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grand moment de solitude 43 (tome 2)
Kennedy et moi
22 novembre 1963. Assise dans ma chambre, je dessine. Quoi ? (Ou plutôt, qui ?) Le cousin de ma copine Monique, un beau Pierre de vingt-cinq ans rencontré la veille, et qui m’a fait grosse impression. Mais, outre que je ne suis pas très douée, tracer un portrait de mémoire, ce n’est pas facile...
Le résultat est déplorable.
— Pfff, rien à voir : on dirait Kennedy !
Je chiffonne l’ébauche et la jette à la poubelle quand la voix de maman éclate dans l’escalier.
— On vient d’assassiner le président Kennedy !
Non ?!
Je fixe la boule de papier avec effroi. Je n’y suis pour rien, quand même ?
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Commentaires
Non non, elle n'est pour rien dans la mort des canards, je ne pense pas qu'elle ait dessiné les pauvres bêtes.
6CamilleJeudi 21 Mai 2015 à 20:047JoëlleVendredi 22 Mai 2015 à 09:22Je passais ici régulièrement... votre plume, vos gaffes, vos idées et surtout votre bonne humeur vont nous manquer, pour sûr... Merci pour tout et à bientôt Gudule !
9EmataVendredi 22 Mai 2015 à 14:5810CatherineVendredi 22 Mai 2015 à 15:3711DomlunnnVendredi 22 Mai 2015 à 16:01Merci Gudule pr tous ces moments de plaisir à te lire...plaisir que je transmettrai à mes enfants en leur glissant tes merveilleux ouvrages dans les paluches...Je te souhaite un beau et doux voyage, et j'envoie mes pensées les plus lumineuses à tes proches. <312Jean-PierreVendredi 22 Mai 2015 à 16:55
Parfois , je me demandais:
"Comment sera le village quand j'aurai disparu ?"
Nous sommes sans doute nombreux à nous être posé la question; nombreux à avoir arpenté ces rues siècles apres siècle, et à leurs donnervie avant de céder la place aux vivants . En promenant les chiens le long des remparts , je ne pouvais m'empecher d'y penser à chaque fois .
" Y aura-t-il toujours , à la terrasse du Roc café, ces joyeuses tablées du matin - Jean, Marcel, Pascal, Colette , Bobo, Bridget, Ghislain, Constant , François... partageant la brioche conviviale au soleil ? Et à l'heure de l'apéro , ces petits groupes de touristes devisant à voix basse , assis face au couchant ? "
Et ceux que j'aime tant petits et grands , petits devenus grands , où seront - ils ?
C'est je crois , l'une des certitudes les plus troublantes qui soient ; celle que le manège va continuer sans nous . Et en m^me temps , quand on y réfléchit , quel réconfort ! S'endormir au milieu du film sans avoir besoin d'appuyer sur pause . Ne plus s'agripper au fil de l'intrigue .
Juste se laisser glisser paisiblement dans le sommeil sans perturber le spectacle ni géner les spectateurs .
Dans mon roman "La brodeuse de cendres " j'avais fait de ce village l'un des multiples décors de l' Au-delà, où se poursuivaient pour l'éternité les activités quotidiennes d'un petit groupe humain , en tout point similaire au nôtre .
Attrayante idée , ma foi . Aussi attrayante que la main de Castor enveloppant la mienne jusqu'au bout du chemin ou que Sylvain , hantant à jamais sa galerie , sous la bienveillante protection de Julia .
Tes mots me restent , partagés .
Demeure dans ton " Bel été Gudule " .
J.Pierre S.Triste nouvelle que ce départ prématuré.
Merci pour tous les bons passés à vous lire, merci pour les étincelles allumées dans les yeux de mes élèves qui découvraient vos histoires si pétillantes, si pleine de vie.
Sincères condoléances à vos proches.14Pierre-Yves et MarieVendredi 22 Mai 2015 à 19:46Fred, Olivier, Mélanie, Castor, et Paul, et Sylvain (du haut de son anar-ciel), et toute la famille, on pense très fort à vous tous et on vous fait de très grosses bises.
Pierre-Yves et Marie-Do
15CachouSamedi 23 Mai 2015 à 02:58On continuera à te lire, Gudule. Tu continueras à nous faire sourire et rigoler quand même, et je pense que tu aurais aimé ça .....
Je pense à vous, et à toi, Castor. Je vous embrasse. Sincèrement .....
16ZaroffSamedi 23 Mai 2015 à 11:37Reposez en paix chère Gudule. Vos romans resteront gravés dans nos mémoires sélectives. Sincères condoléances à votre famille et proches. Nous ne vous oublierons jamais. Même sous la torture de Big Butcher, notre fidélité restera intacte.
17CatherineSamedi 23 Mai 2015 à 13:31Très Cher Castor,
Nous ne nous sommes jamais rencontrés mais j'ai pu vous apprécier à travers le prisme des écrits de Gudule, c'est dire si je vous aime!
Ce petit mot d'après le grand choc pour dire que je pense très fort à vous et que, lorsque je présente mes condoléances "à la famille", vous êtes en première ligne de cette tribu...
Je souhaitais juste cela, vous parler nommément, vous soutenir dans votre chagrin et vous dire que je ne vous oublie pas.
Catherine Risbourg Bourse
Mince... Au revoir Gudule...
Il me restait de la route avant de rattraper le présent de tes écrits... Je continuerai de venir, c'est l'avantage, il me reste des inédits de toi ^^
Condoléances à toute ta famille et à ceux que tu as aimés :(
votre ultime post
constitue un élégant pied de nez
à la mort
surtout celle venant de façon trop improvisée
Bref "Gudule présidente"
21Desplat Anne-MarieDimanche 24 Mai 2015 à 17:17Je viens d'apprendre que tu étais partie au paradis des écrivains... Je refuse la tristesse parce que tu la détestais, je préfère me souvenir de ton sourire et de nos bons moments passés dans les salons du livre. A plus, ma chère Gudule !
Anne-Marie
22Marie-DoMardi 26 Mai 2015 à 19:52"oui, le coeur gros..."
comme écrit Catherine.
Très cher Castor,
nous ne nous sommes jamais rencontrés,
mais quelle belle histoire que votre histoire à tous les deux.
" Le bel été ", je vais le relire pour mieux vous connaitre.
J'ai envie de vous demander de continuer le blog de Gudule d'une façon ou d'une autre pour que nous puissions échanger tous ensemble.
Blog que j'ouvrais tel un paquet de bonbons....Je pouvais me resservir à tous moments même si je ne pouvais pas toujours répondre.
Surtout pas le silence....je vous en supplie.
Nous avons et aurons tous les livres de Gudule, mais on ne peut pas se quitter comme ça...Vous lui avez tendu la main dans les moments difficiles. On vous aime pour ça, merci Castor !
Marie-Do
Trop de choses à faire en ce moment. Je reviens bientôt répondre à tous. Merci merci pour votre fidélité à ma Gudule. Bises. Le Castor.
24Didier GuillionJeudi 18 Juin 2015 à 20:15Bon, j'apprends cette nouvelle à l'instant et je suis un peu de cours. Je voudrais écrire des choses pérennes et mémorables mais je voudrais juste dire. Merci. Merci pour votre finesse, votre humilité, votre humour et votre chaleur. Je vais relire votre blog depuis le début et vous serez là.
Bises.
Je viens de finir 23/11/63 de Stephen King. Ça t'aurait surement plu et c'est un drôle d'écho à cette dernière histoire postée par tes soins.
Castor, je sais que tu es friand du roi, je t'en conseille la lecture mais prévois des mouchoirs et du chocolat pour la fin...
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mais non, mais non...