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grand moment de solitude 170 (tome2)
Alimentaire, mon cher Watson ! (suite)
En parlant d’abrutis, tiens ! Un jour, Frédéric, qui occupe mon ancien appartement, me téléphone :
—Y a deux bonshommes qui te cherchent : ils ont terrifié la concierge.
Devant mon ahurissement, il pouffe de rire :
— La pauvre femme est convaincue que tu es une terroriste.
— QUOI ! ?
— Il semblerait que ces types soient des huissiers de justice, mandés pour une histoire de cheval. Tu joues aux courses, toi, maintenant ? Tu fréquentes un jockey ? T’as décapité le canasson du Parrain pour mettre la tête dans son plumard ?
— ?
— Ils se sont renseignés sur tes activités et te soupçonnent de te cacher sous un faux nom… « Si elle se fait appeler Gudule, c’est parce qu’elle a quelque chose à se reprocher », ont-ils déclaré à la concierge qui l’a répété aux voisins. Je te dis pas le scandale !
— Mais… mais… mais… je rêve ! C’est quoi, ce délire ?!
Petit à petit, cependant, les pièces du puzzle se mettent en place… Encore un dommage collatéral de l’affaire Jappeloup ! Cette plaisanterie d’un goût douteux commence à me bassiner grave.
J’appelle aussitôt Nathan qui, par l’intermédiaire de son service juridique, contacte les Dupont(s) et leur commanditaire pour remettre les pendules à l’heure. Depuis, je n’ai plus de nouvelles, et mes petits-enfants me surnomment « la terroriste ».
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Commentaires
Gudule est la pire fauteuse de troubles de ce malheureux pays. Déjà, "Gudule", c'est louche, comme nom.
Il est vrai que tout le monde ne peut pas s'appeler Castor.
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En tout cas, Nathan m'a épatée dans cette affaire. Il y a des éditeurs haut de gamme, quand même. Et pour que moi je dise ça, vu ma malveillance instinctive envers cette digne profession !