• FOLLE D'AMOUR

    Chapitre 16

    Résumé des chapitres précédents : Charlie vit un véritable conte de fées. Le célèbre Boris veut l’engager dans sa troupe, lui, l’obscur petit clown de province...

     

             Vingt-deux heures tapantes, devant un très bel immeuble début de siècle, rue Galande.

             — 72, c'est ici, dit Nora. T’as le code ?

             — Tu parles, sourit Charlie. Je l’ai appris par cœur !

             Le portail s'ouvre sur une cour majestueuse et remarquablement entretenue.

             — Escalier A.

             Les marches sont de chêne sombre, incurvées au milieu. Éclairant chaque palier, des vitraux en ogive.

             — La classe, hein, admire Nora.

             — À la lumière du jour, ça doit donner une de ces ambiances !

             Quatrième, gauche. Pas de nom sur la porte. Charlie et Nora se consultent du regard.

             — T'es sûr de l'étage ?

             — Ben ouais.

             Impavide, Nora appuye sur la sonnette. Il faut savoir vivre dangereusement.

             Gagné ! C'est Boris qui ouvre.

             « Toujours aussi beau », pense-t-elle, en reculant d'un pas, comme sous l'effet d'une clarté trop vive.

             Charlie en profite pour passer devant elle.

             — Salut !

             — Bonsoir, dit Boris, en s'effaçant. Entrez donc.

             Un vaste duplex, pierres et poutres apparentes. Charlie émet un petit sifflement.

             — Les affaires marchent, dis donc ! Ça doit valoir la peau du cul, cette merveille !

             — Installez-vous, élude Boris en désignant quatre fauteuils-club en vis-à-vis. Vous prenez quelque chose ?

             — Volontiers.

             — Scoth ? Vodka ? Je prépare un très bon coktail, à base de gin et de citron vert...

             — Va pour moi.

             — Pour moi aussi.

                                                                                                                             (A suivre)

     

    « FOLLE D'AMOURFOLLE D'AMOUR »

  • Commentaires

    1
    Samedi 23 Février 2013 à 05:57
    Tororo
    Éludons.
    2
    Samedi 23 Février 2013 à 09:10
    Benoît Barvin
    Mais vous vous levez à pas d'heure, dites-moi! C'est quoi, ça, 5 heures du mat'... Ah oui, c'est le rappel de la chansonnette des années 80, c'est ça?
    3
    Samedi 23 Février 2013 à 16:48
    Tororo
    Mais tu as déjà donné le vers qui rime dans ton comm' du post précédent:
    "Paris-by-night regagn' ses cars"!
    4
    Samedi 23 Février 2013 à 16:51
    Tororo
    N'oublions pas "A La Villette on tranch' le lard", un vers très Gudulien.
    5
    Dimanche 24 Février 2013 à 18:26
    Castor tillon
    Moi, si je suis debout à cette heure-là, c'est que je ne suis pas encore couché.
    C'est gentil, chez Boris.
    6
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    gudule
    Tiens, t'es déjà levé, Tororo ?
    Pourquoi "éludons" ? T'aime pas les coktails ?
    7
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    gudule
    Il est cinq heures, Gudul' s'éveille, Gudul' s'éveille (et les boulangers font des bâtards mais je sais plus avec quoi ça rime).
    Que veux-tu ? C'est l'impatience de retrouver mes lecteurs !
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    8
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    gudule
    Pfff... t'as le disque ou quoi ? N'empêche, elle était vraiment bien, cette chason. Ça, et le petit jardin qui sentait bon le métropolitain... Ayé, le p'tit quart d'heure de nostalgie a sonné.
    9
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    gudule
    Pffff... Forcément, cher noctambule : ni chiens à sortir et à nourrir (Zoé et Phiphi réclament tout cela entre 6 et 7h du matin), ni rubrique matinale à poster sur le blog (quand mon feuilleton n'est pas en ligne à 7 h pile, je me fais remonter les bretelles par les lecteurs). C'est fastoche, tiens !
    10
    Pata l
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    Pata															l
    Hum, hum, que le beau Boris (non, pas le bobo hein, les marginaux ne rentrent pas dans ces cases là !)... Bref, que le beau Boris squatte cet appart', voilà qui expliquerait la question éludée !
    11
    gudule
    Vendredi 29 Août 2014 à 13:37
    gudule
    A mon avis, c'et pas trop le genre. En revanche, va y avoir de l'apparte squatté dans les chapitres à venir, si je puis me permettre un chouïa d'anticipation...
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :