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FOLLE D'AMOUR
Chapitre 24
Résumé des chapitres précédents : dans le gouffre de détresse où se noyait Nora, une main s’est tendue. Celle d’un ange – ou, du moins, ce qu’elle perçoit comme tel.
— J'attends mon amie qui termine son travail à trois heures, poursuit l'ange. Si vous voulez, je peux vous tenir compagnie.
Ce n'est pas de refus. Mourir à petits feux, c'est moins pénible à deux. Un brin de causette adoucit l'agonie.
— Elle fait quoi, votre amie ? se renseigne Nora, par pure courtoisie.
— Artiste.
— Dans quelle branche ?
— La danse.
— Elle passe où ? Au Châtelet ?
Il rit.
— Tout de même pas... Le Sexe Pire, vous connaissez ?
— Le Shakespaere ? Non, c'est où ?
— À côté, rue Saint-Denis.
— Vous êtes son imprésario ?
Re-rire. Très gentil.
— Quelle idée ! Non, je ne suis que prince consort.
— C’est à dire ?
— Que je me contente de l'admirer béatement en me faisant petit petit, et d'empêcher ses admirateurs de l'étouffer.
Telle la bienheureuse en proie à une vision, Nora joint les mains. Miracle des similitudes, elle n'est plus seule à s'étioler dans l'ombre. Un frère, un semblable, l'a rejointe. Un retranché. Un prince consort. Un ange gardien.
— Elle est si célèbre que ça, la vôtre ? s'écrie-t-elle.
— Une bonne petite notoriété, dans son milieu.
— Je la connais ?
— Franchement, ça m'étonnerait. Lulu Martinet.
Moue dubitative.
— Lulu Martinez... Lulu Martinez... Non, ça ne me dit rien. C'est une Espagnole ? J’adore le flamenco.
Lui, gravement mais le regard au bord du fou rire :
— Oh, son répertoire est assez varié.
— Je ne suis pas très calée en danse, surtout folklorique. Moi, mon domaine, ce serait plutôt le one man show d'humour, voyez ?
— Ce n'est pas tout à fait le même registre.
(A suivre)
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Commentaires
Pff.
Les private jokes, ça devrait être interdit, sur les blogs.5guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:37
Benoît, vil flatteur, tu fais frétiller mon égo. C'est pas bien, ça. Les égos sont des sales bêtes glougloutantes et vicieuses ; Si on le chatouille trop, ils se transforment en montgolfières et vous emporter dieu sait où, dans des contrées fort laides et souvent ridicules. Donc, rends-moi service, sors-moi une bonne vacherie qui rabatte bien vite le caquet à l'animal. Merci d'avance !6guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:377guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:378guduleVendredi 29 Août 2014 à 13:379Pata lVendredi 29 Août 2014 à 13:37
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Ah, les p'tites femmes, les p'tites femmes de Paris.
Ah, les p'tites femmes, les p'tites femmes de Pariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!