• Voici les premières photos de l'inauguration du Temps de Lire. Elles sont extraites de l'album de Marcel Estebes : http://www.facebook.com/photo.php?fbid=2540014837537&set=a.2540014197521.70898.1768672851&type=1&theater

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  •   Fumer peut nuire gravement à la santé

             Début 80, métro Marx Dormoy. Un jeune barbu-chevelu s’approche de moi :

             — T’aurais pas une cigarette ?

             Je secoue la tête.

             — Non, désolée, je ne fume pas.

             — Pas grave, je me contenterai d’une pipe !

             On était cool, en ce temps-là.

            


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  •  Episode 97

            Résumé des chapitres précédents : le fortin du désert est plein de babas cools vachement accueillants !

     

             — Nous vivons ici depuis 1972, année de mon mariage avec le sheik Airifik, expliqua Monique, en remplissant les verres de ses hôtes. Et je...

             — Qu’est-ce que c’est ? coupa Zoé, à qui ce liquide noirâtre n’inspirait pas confiance.

             — De l’alcool de date que nous le distillons nous-mêmes. Goûte, c’est délicieux ! 

             — En effet, apprécia Branquestein, après y avoir trempé les lèvres. Mais... je croyais que l’alcool était prohibé dans le monde musulman.        

             Monique éclata de rire.

    ­         — Il l’est, ainsi que la ganja, le naturisme, les parties de jambe en l’air collectives, et bien d’autres pratiques tout aussi agréables. Mais vous n’êtes pas ici dans le « monde musulman », vous êtes dans la cité des plaisirs sans complexes !

             Cela méritait des explications. Explications il y eut — sans interruption d’aucune sorte, cette fois.

             — Nous sommes, disais-je, arrivés ici au début des seventies, Marcel, Roger et moi, reprit Monique.

             Du doigt, elle indiqua deux vieillards à barbe blanche qui somnolaient béatement entre les bras d’une houri déculottée.

             — A la suite de péripéties qu’il serait trop long de vous narrer maintenant, nous avons été dépouillés et laissés pour morts en plein désert. Par chance, des guerriers nomades nous ont soignés et recueillis. Leur chef, Airifik, s’étant épris de moi, j’acceptai de l’épouser à condition qu’il me laissât vivre à ma guise. Il y consentit — et n’eut jamais à le regretter, ni lui, ni son armée. Parce que, foutrebleu, qu’est-ce qu’on se marre, depuis quarante ans, hein, les poteaux !

                                                                                                                                 (A suivre)

     

     


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  • Sans peur et sans reproche

            Quand j’ai, à mon corps défendant, permis à Mélanie de regarder son premiers film d’horreur (La nuit des morts-vivants, de Roméro), je me suis mentalement traitée de tous les noms. « Tu es en train de bousiller ta fille, me disais-je en moi-même. Sept ans, c’est bien trop tôt pour un spectacle pareil ! Si elle devient hystérique, mythomane ou hypocondriaque, ce sera ta faute, mère indigne. »

             Eh bien, je me trompais : elle n’a jamais eu peur du noir ni des croquemitaines, et je ne connais personne de moins angoissé qu’elle. En voici un exemple parmi d’autres :

             Cette année-là — elle devait avoir huit ou neuf ans —, nous passions nos vacances chez un copain, dans l’Aveyron. Il habitait, à flanc de colline, une baraque à moitié restaurée, à côté d’un hameau en ruine. Déjà ça, c’était pas mal flippant. Et que dire des cabinets ? Une petite construction au milieu des bois, à une bonne cinquantaine de mètres de la maison. Imaginez, si un besoin pressant se faisait sentir, la nuit...

             Or, c’était justement le cas. Et Sylvain qui dormait à poings fermés !

             « Je ne vais quand même pas le réveiller pour qu’il m’accompagne, me dis-je en moi-même. J'aurais vraiment l'air trop con ! »

             N’empêche, je n’en menais pas large...

             Me voyant me lever en douce, Mélanie, qui partageait notre chambre, me demande où je vais.

             — Aux toilettes, mais ça me fiche les jetons, tu peux pas savoir ! 

             —Tu veux que je t’emmène ?

             Joignant le geste à la parole, elle me prend par la main,  m’entraîne tranquillement dans la forêt nocturne et, une fois à destination, m’attend devant la porte en observant la lune avec ravissement. Et comme  je m’étonne :

             — Tu n'as pas peur ? 

             Elle me répond suavement :

             — Penses-tu ! J’en ai vu d’autres !

             


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  • Impossible de faire apparaître l'épisode 96 de Zoé Borborygme sur mon blog. En revanche, si vous tapez : http://gudule.over-blog.com/article-zoe-borborygme-112463967.html , vous tombez dessus. Pourquoi ? Mystère insondable de l'informatique. Et en attendant, moi, je suis bien embêtée. Pour les lecteurs qui passent par facebook, aucun problème, mais pour ceux qui viennent directement sur ce blog, l'épisode 96 de Zoé Borboygme est INVISIBLE.

    Hou hou, monsieur Over-blog, faites quelque chose, quoi ! 


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